Fermin Muguruzak Bidasoa 2018-2023 filmaren prozesua kontatu digu.
Iñigo Muguruzak 59 urte beteko lituzke abenduaren 17an. Egun berezi horretan bere anaiak Fermin Muguruzak sormen prozesua nola zeharo baldintzatuta dagoen anaiaren ausentziarengatik azalduko digu Kontatutako zinea saioan.
Bidasoa 2018-2023, Fermin Muguruza, Espainia, 2023
2018ko udan Frantziak ezarri zituen Pirinio-Atlantikoko Bidasoako muga naturalaren pasagune batzuen kontrola eta itxierak, Europako gainontzeko herrialdeetara igarotzeko etorkinen sarrera eragozteko, 10 hildako eragin zituen urtebetean. Zazpi pertsona hil dira 2021eko apiriletik Irun eta Hendaia arteko Bidasoa ibaiko uretan itota, eta beste hiruk bizia galdu zuten 2021eko urrian, Ziburun tren batek harrapatuta. Dokumental honek, ibaiaren bi aldeetako hainbat ekintzaileri ahotsa eta aurpegia emateaz gain, Harrera Sarea eta Bidasoa elkarteetako ordezkariak, bizia galdu dutenak ere gogoan izango ditu; izena, adina, bidaia eta ametsak, hildako kopuru hotzen atzean dagoen istorioa eta pertsonak ezagutuz, modu honetan tragedia gizatiartuz.
Le documentaire Bidasoa 2018-2023 est le fruit d’un travail minutieux de récolte de témoignages sur la tragédie qui se joue depuis 2018, et la fermeture par la France de points de passage le long du fleuve, entre les Pays basque espagnols et français. Les contrôles policiers ont été renforcés sur cette frontière naturelle pour empêcher l’entrée de migrants en transit vers le reste de l’Europe. Sept personnes sont mortes noyées, trois autres renversées par un train à Ziburu.
Fermin Muguruza, chanteur dans plusieurs formations de ska punk, rock et dub poursuit depuis quelques années une carrière de réalisateur engagé. Son film est diffusé dans plusieurs villes comme Bayonne, Saint-Jean-de-Luz et Hendaye en cette fin d’année.
«Ce n’est pas la rivière qui tue, c’est la politique migratoire» explique Fermin Muguruza à la sortie d’une projection de son documentaire à Guétary. Dans ce film, il donne la parole à des militants des deux côtés de la frontière et redonne aussi vie à ceux qui sont morts tragiquement depuis 2018. À travers tous les témoignages recueillis, l’artiste militant raconte une histoire poignante et d’actualité, qui a touché les personnes présentes lors de la projection.
Fermin Muguruza est un chanteur basque connu pour sa carrière musicale riche et ses multiples collaborations, avec Manu Chao, Zebda et bien d’autres. Il est aussi connu pour son engagement humanitaire depuis plusieurs années et maintenant pour son travail de réalisateur. Le Basque, qui a parcouru le monde, se sent forcément concerné par la tragédie qui se joue dans sa région. «J’ai réalisé des documentaires sur la Palestine, la Jamaïque et la Nouvelle Orléans. Mais maintenant, la tragédie se déroule à côté de nous».
Bidasoa 2018-2023 est en projection ce vendredi 1er décembre au cinéma l’Atalante de Bayonne à 20h30, puis tout le mois de décembre dans d’autres villes du Pays basque.
Y continuamos haciendo camino:
Estas son las proyecciones que tenemos hasta fin de año:
Bihar da lehen hitzordua Getarian, eta hortik aurrera, Donibane Lohitzune, Urruña, Baiona eta Hendaian izanen dira hainbat aukera.
Hendaian jada estreinatu bada ere, lehen pasaldian 50 pertsona kanpoan gelditu ostean, data gehiago jartzea erabaki dute.
“Volia trobar els noms i les històries de les víctimes del Bidasoa”: Muguruza
Parlem amb el músic i director de cinema, Fermin Muguruza, qui estrena el seu nou documental “Bidasoa 2018-2023”, que analitza les morts de migrants al riu Bidasoa durant aquests últims cinc anys. Un riu que fa de frontera entre el País Basc i França, i on el Fermin ha cercat les històries anònimes dels refugiats que han mort en aquesta zona frontera. Ara les ha portat a la pantalla gran per denunciar que a casa nostra també tenim checkpoints i controls racials constants, que posen en risc la vida dels refugiats que cerquen el seu pas als països europeus. A més, el docu ja s’ha estrenat a Filmin des del passat 17 de novembre, i l’acompanya una meravellosa banda sonora.
El legendario artífice de «Kortatu» y «Negu Gorriak» Fermín Muguruza disecciona uno de los capítulos más oscuros de la historia nacional reciente, las 10 muertes provocadas por el control policial en la frontera del Bidasoa que impuso Francia en verano del 2018.
Este documental, además de dar voz y poner rostro a varias de las activistas a un lado y otro del río, como representantes de las asociaciones Harrera Sarea (Red de acogida) y Bidasoa Etorkinekin (El Bidasoa con los migrantes), también recuerda a aquellos que perdieron su vida, poniendo nombre, edad, travesía y sueños, conociendo la historia y la personas que se esconde tras las frías cifras de fallecidos, humanizando de esta manera la tragedia.
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Sudouest ➝
Le 1er décembre prochain, Fermin Muguruza, l’ex-chanteur des groupes basques Kortatu et Negu gorriak, figure de proue de la scène punk rock dans les années 1980, présentera au cinéma L’Atalante de Bayonne son dernier film « Bidasoa 2018-2023 ». Le documentaire de 71 minutes rend hommage aux migrants décédés dans le passage de la frontière, ici. Encore un film qui parle de la « crise migratoire » ? Oui, mais non. Non, parce que le projet se focalise sur la parole des associations de terrain, qui côtoient au quotidien ces exilés en transit. Et non, parce que Fermin Muguruza redonne une identité à ces disparus. L’artiste militant a enquêté sur leur périple, à travers la géographie ubuesque de l’exil. « Je voulais raconter qui ils étaient, et qui ils avaient laissé derrière eux en quittant leur pays », expose l’ancien rockeur.
Fermin Muguruza. En 2018, lors de la promotion de mon premier film d’animation, « Black is Beltza », je revenais d’un festival dans les Asturies en bus. Quand je suis descendu à la station d’Irún, je me suis retrouvé nez à nez avec des « oiseaux de nuit ». C’étaient des gens que je connaissais de vue. Je leur ai demandé ce qu’ils faisaient là, s’ils sortaient d’une fête… Ils m’ont expliqué qu’ils attendaient les migrants susceptibles d’arriver, pour éviter qu’ils errent toute la nuit et leur donner des informations sur la frontière, gardée jour et nuit par la police française.
Trois ans plus tard, en avril 2021, un jeune Érythréen de 21 ans, mettait fin à ses jours en se pendant au bord de la Bidassoa. Un choc terrible. Le groupe d’aide aux migrants Harrera sarea a indiqué que, dans les jours précédant son passage à l’acte, la victime avait été, par deux fois, arrêtée et reconduite à la frontière. Un mois plus tard, un Ivoirien s’est noyé dans le fleuve en voulant traverser. Quatre autres connaîtront le même sort en un an. Trois exilés ont aussi été écrasés par un train à Ciboure. Certains médias ont commencé à parler de « fleuve assassin »… J’ai voulu exposer la réalité telle qu’elle était : ce n’est pas le cours d’eau qui tue, mais la politique migratoire.
Depuis 2021, nous nous sommes rapprochés des associations qui viennent en aide à ces personnes. Je voulais raconter qui elles étaient, d’où elles venaient, qui elles avaient laissé derrière elles en quittant leur pays. C’était un travail qui demandait de la discrétion. Nous voulions que le minimum de personnes soient au courant. Nous sommes parvenus à tourner entre Irún, Urrugne, Biriatou et […]
«Quin poble volem? El punqui i eixelebrat que bota amb Kortatu i crida davant la injustícia? O el que calla i amaga ben clenxinat les veritats que té davant el nas?» – Diari ARA Balears
Moltes Gràcies Antoni Riera per aquest article: https://www.arabalears.cat/opinio/convocatoria-intel-ligencia-punqui_129_4861473.html
Manacor sempre al cor.
